C’est donc en septembre 1998 que Google est fondé par Larry Page et Sergey Brin, dans leur modeste garage à Menlo Park, en Californie. Au départ « simple » moteur de recherche, Google va très vite devenir un immense empire de la Silicon Valley. Au fil des années, l’entreprise va devenir propriétaire de nombreux sites et services que nous utilisons tous q6$vBTg| 5 Pourtant, c’est vraiment qu’en 2019 que la firme va se pencher sur l’industrie du jeu vidéo qui ne cesse de prendre de l’ampleur. En mars 2019, Stadia est annoncé officiellement au cours d’une conférence à l’occasion de la Game Developers Conference de San Francisco. Google fait une entrée fracassante en annonçant que le futur du jeu vidéo n’est pas dans une console. Google Stadia est présenté au monde, sous forme de console virtuelle à la puissance illimitée. Lors de son annonce, Stadia est bien plus puissant que les Xbox One et PS4 installées sur le marché. La première présentation du service est pratiquement parfaite. Google réussit son pari et séduit de nombreux joueurs et professionnels. Malheureusement, cela sera d’assez courte durée, puisque dès le mois de juin, peu avant l’E3, Google organise un nouveau temps de communication autour de Stadia, et pour de nombreux joueurs c’est la douche froide. Offre payante et gratuite, abonnement mensuel, jeux à acheter en plus de l’abonnement. Bande passante gourmande. Toutes les premières informations essentielles semblent être de grosses contraintes pour les joueurs. Google tente de rassurer, et organisera un nouveau temps de communication en août, en marge de la Gamescom. Là encore, même effet, les joueurs ne semblent plus séduits. La date de sortie de Google Stadia sera révélée discrètement au cours de la conférence « Made By Google 2019 ». Le géant américain donnait ainsi rendez-vous aux joueurs le 19 novembre 2019 pour changer l’avenir du jeu vidéo. Hélas, tout ne se déroulera pas comme prévu pour Google qui va enchaîner de nombreuses difficultés et bas buzz autour de Stadia. Retard dans l’envoi des éditions « day-one », soucis de codes d’activation, catalogue de jeux très faible et assez coûteux… La fin de l’année 2019 sera plutôt compliquée pour le géant américain qui faisait ses premiers pas dans l’industrie du jeu vidéo. Au début de l’année 2020, Google annonce le rachat de deux studios pour envisager un meilleur avenir avec des jeux en exclusivité sur la plateforme Stadia. Google promet également que c’est plus de 120 nouveaux jeux qui allaient rejoindre le service d’ici la fin de l’année 2020. Fin avril, après de longs mois de silence, Google organisait un nouveau « Stadia Connect » pour annoncer de nouvelles choses. Là encore, on était loin des grosses annonces que les joueurs réclament depuis plusieurs mois. Mais cela laisse présager de belles choses pour la fin d’année et les années à venir. Conscient de l’importance des exclusivités pour donner une envie et motivation supplémentaire aux joueurs d’abandonner leurs consoles et bouleverser leur façon de jouer aux jeux vidéo, Google se lance dans le rachat de studios pour produire des jeux en exclusivité. Car oui, aussi fou que ça puisse paraître, Google est arrivé dans l’industrie les mains dans les poches, sans studios de jeux vidéo et sans exclusivité à proposer aux joueurs Stadia. Ainsi, les joueurs confortablement installés sur PC et/ou consoles n’avaient aucun intérêt de changer de plateforme, payer un abonnement et repayer les jeux qu’ils ont déjà faits. Google dispose désormais de deux studios (au mois de mai 2020) et la production de jeux exclusifs est en cours et devrait arriver « rapidement ». Affaire à suivre, mais en attendant, n’hésiter pas à découvrir ses studios.Google Stadia
Google Studios