•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Paris 2024 a dévoilé lundi ses mascottes : deux bonnets phrygiens, un symbole républicain pour incarner la peluche emblématique de l'édition olympique française.

Ils ont été baptisés Phryges.

Ces peluches de couleur rouge ont été présentées officiellement lundi et arriveront cette semaine dans la boutique officielle des produits dérivés qui ouvre ses portes le même jour dans le quartier des Halles au cœur de la capitale.

Le Comité organisateur des Jeux olympiques (COJO) table sur deux millions d'exemplaires vendus, a indiqué son président Tony Estanguet. Financièrement, cela représente entre 20 et 25 % des revenus des produits sous licence dont elles seront l'élément phare.

La phryge des Jeux olympiques est chaussée de souliers de course. La mascotte se décline aussi en version paralympique, avec une des deux jambes constituée d'une lame, prothèse caractéristique de certains athlètes paralympiques.

D'après les chiffres donnés par le comité d'organisation, 65 % des mascottes sont des figures animales et quand c'est le cas ce sont majoritairement des ours.

C'est un jour spécial pour Paris 2024, c'est toujours un temps fort de la vie d'un comité olympique et paralympique, a affirmé Tony Estanguet.

Le bonnet phrygien est connu dans le monde entier et est présent dans l'art, dans les mairies, sur les timbres..., a-t-il ajouté.

Le bonnet phrygien est un symbole de liberté, a-t-il dit aux télévisions internationales qui se pressent dans le hall du siège du COJO à Saint-Denis.

Point d'animal cette fois, comme le panda qui a fait un tabac aux derniers JO d'hiver de Pékin. On a eu envie de se démarquer et de ne pas choisir un animal, mais un idéal, a souligné Estanguet.

En choisissant le bonnet phrygien qui coiffe Marianne, le comité d'organisation a une nouvelle fois enfourché la rhétorique républicaine et révolutionnaire, comme il l'avait fait pour le tracé du marathon qui emprunte le trajet de la marche des femmes du 5 octobre 1789.

On veut que ces mascottes incarnent l'esprit français, a mentionné le comité organisateur. Ses yeux sont bleus et de l'un deux partent deux rubans aux couleurs du drapeau français façon cocarde.

Ces derniers mois, les organisateurs ont expliqué qu'ils avaient consulté des historiens pour le récit qu'ils construisent autour des JO, également en vue de la cérémonie d'ouverture inédite sur la Seine sur laquelle le comité mise beaucoup.

C'est ainsi qu'on peut voir défiler à toute vitesse dans leur dernière vidéo, sur le slogan des JO, (Ouvrons grand les Jeux) l'histoire du XXe siècle cette fois-ci : Simone Veil à la tribune de l'Assemblée ou encore aussi des étudiants lançant des pavés en mai 1968, images glissées entre deux exploits sportifs.

Les plus populaires